HRP : Cette partie du RP se passe après le passage d’Agon à Mornevie (Lien à venir).
L’Archiviste avait accueilli le prêtre chaleureusement, dans son office. L’un des rares vaguement en état.
L’homme avait fait raccrocher au mur un tableau dépeignant une vision d’artiste de l’Eternelle Etro, endommagée lors de l’attaque de la Citadelle. L’endroit était assez cosy pour une cité majoritairement meurtrie — ouvrages replacés dans bibliothèques faites sur-mesure, et tapis bien épais au sol faisant oublier les claquement des bottes contre la pierre que l’on entendait partout ailleurs.
« — Comme vous avez pu le constater, le projet avance grandement ! — Après s’être incliné légèrement, l’Archiviste affichait un air satisfait. Vous n’aviez pas à vous presser à votre retour, huhu. Nous aurions pu nous voir demain matin.
- Autant régler ça au plus vite, répondit Agon après s’être incliné en retour. La technique du pansement arraché avait ses avantages, avait-il pensé. J’ai vu la présentation de vos comptes. Vous avez eu le retour du messager n’est-ce pas ?
- Oui, tout à fait. Je me suis peut-être laissé emporter par un impératif d’élégance et de finesse..
- Ce n’est pas un mal en soi de mon… humble avis, Archiviste. Et puis il faut de l’élégance et de la finesse pour cette cérémonie. Simplement, la situation et les désirs manifestés par le Haut-Prêtre forcent, pour moi, à certains sacrifices. Le tir a pu être rectifié ? — autant ne pas se mettre l’Archiviste à dos en critiquant ouvertement ses choix.
- Eh bien ce qui a été commandé est commandé, mais je verrai avec mes aides ce que nous pouvons faire.
- D’accord, oui. Bien, alors, l’approvisionnement, bien… pour la communication ? Vous avez un retour des messagers envoyés ?
- Certains sont encore aux confis du Royaume ! Vous savez comme les voyages sont longs, le monde dont vous venez n’est pas affranchi du voyage traditionnel par cheval ou calèche. »
Un homme renseigné sous ses airs de précieuse. Il savait que le prêtre Wiley venait du Palais des Rêves. Le jeune homme prit plus avant le temps de détailler Heltzer.
Heltzer. Son crâne aux cheveux noirs et clairsemés, son petit sourire benêt mais son regard parfois brillant d’opportunisme. Il se frotta les mains un petit instant avant de faire craquer ses doigts. « Oui. Quel homme conscient de ses confrères vous faites ! » plaisanta Agon sans vraiment rire. Il préférait de loin que l’on ne s’intéresse pas trop à son historique. « Quoiqu’il en soit, nous disions ?
- Les messagers.
- Ah, oui. Des fonds vous sont bien parvenus d’après les comptes que j’ai pu observer ?
- Ca, et puis la campagne a porté des fruits inimaginables !
- … pardon ? Comment ça ? »
La campagne ? Des fruits inimaginables ? Quoi, le Consulat avait décidé de rebâtir gratuitement toute la ville ? — tiens, c’eut peut-être été une riche idée que de les contacter pour les chantiers ceux-là. Ils devaient bien avoir un consul de l’architecture ou quelque chose s’en approchant. Enfin ! Il se perdait ! — Il ne savait trop comment recevoir l’information, en toute honnêteté. « Quels fruits inimaginables ? - il risqua la question.
- Eh bien certains templiers, paladins et prêtres ont non seulement participé à l’appel aux dons, mais en plus par des moyens originaux. Je vous laisserai découvrir tout cela en temps voulu — un large sourire pleinement auto-satisfait se peint sur les lèvres de l’homme. Je ne suis pas peu fier d’avoir été l’homme à l’origine de cette initiative. »
Bah tiens.
« — Sûrement — Agon esquissa un sourire très doucement en coin. Il n’allait pas disputer à l’Archiviste ce mouvement, bien qu’il commença à l’agacer doucement. La faute à la fatigue accumulée durant son voyage, peut-être. Le lieu où se tiendra la cérémonie est-il prêt ? Les atours du Primarque le sont-ils aussi ?
- Il faudra quelques jours de travaux encore mais cet endroit sera d’une pure beauté pour la cérémonie ! Il faudra peut-être cacher quelques petites choses ici et là mais l’endroit sera un joyau ! J’ai fait venir une artiste de l’Est du Royaume afin qu’elle travaille avec ses assistants sur une fresque représentant la Citadelle baignée dans la Lumière et la Grâce d’Etro. Tout sera par-fait. Et les musiciens ! Parmi les meilleurs orchestres du Royaume de notre bon Roi, et venant jouer pour nous sans frais.
- Touchés par les circonstances j’im -
- A n’en pas douter ! — coupant net la parole du prêtre, l’Archiviste se frotta de nouveau les mains — et pour ces effigies à l’image de Triton que je vous avais laissées..?
- Distribuées pour la plupart. Tout est dans mon propre inventaire.
- Suis-je bête ! — L’homme tapota un petit paquet de feuilles sur son bureau. Enfin, il vous fallait autre chose ?
- Non, je vous fais confiance. »
Il n’avait même pas lu ce putain d’inventaire qu’il avait mit des heures à faire. Reste calme Agon ! Tu pouvais te laisser un peu aller à l’impulsivité, mais ça c’était avant de porter une soutane ! Le prêtre s’inclina, afin de saluer son interlocuteur. Celui qui il y a quelques temps était encore maladroit en l’exercice paraissait de plus en plus investi d’une douce et cérémonieuse gestuelle lorsqu’il s’appliquait aux salutations d’usage. Mais alors que son supérieur le saluait de même, il réalisait qu’il ne s’était pas attardé sur un dernier point. Le plus important, peut-être, pour un oeil extérieur tout extérieur à la Foi. « Ah, j’oubliais. Vos comptes mentionnent bien qu’une partie des dons est allouée à la reconstruction de la Citadelle, mais vous y avez mit ce qu’il faut de main d’oeuvre ? »
Le petit rictus nerveux, même court, de l’Archiviste, ne trompait que peu le regard du jeune homme. Le bâtiment qui accueillerait la cérémonie n’avait pu être mit en si bon état si vite que parce que le nombre d’hommes y étant affecté était bien élevé, et peut-être au détriment des habitations et autres lieux de vie. « Je tâcherai de passer en ville aider nos fidèles dans les prochains jours. J’espère que nous pourrons travailler à reconstruire rapidement la maison de ces gens et panser leurs coeurs. » Avec le sourire le plus (faussement) innocent et bienfaisant du monde, il adressa un regard à l’Archiviste. Quelques jours de trop à la campagne l’avaient rendu plus incisif. Quoique le ton ne trahisse que peu l’acidité sa pensée, il percevait bien avoir un peu déstabilisé son interlocuteur. Maintenant que c’était fait, autant pousser… « Je transmettrai mes observations au Haut-Prêtre dans les jours à venir. Afin de pouvoir constater physiquement de l’allocation des ressources et saluer ceux des nôtres qui mettent la main à la pâte. Etro vous garde, Archiviste.
- Etro vous garde, Wiley. »
Heltzer aimait sa déesse, mais il n’était peut-être pas assez diligent. Merde, c’était lui qui pensait ça ?
De nouvelles salutations, deux hommes souriants se quittant dans la Grâce et la Foi de leur Sainte Patronne, fallait-il plus ?!
Le prêtre était au moins convaincu que l’Archiviste ferait ce qu’il fallait quand, quelques secondes après son départ, il l’entendit héler le nom d’un Aspirant afin qu’il transmette pour lui quelques ordres.
L’Archiviste avait accueilli le prêtre chaleureusement, dans son office. L’un des rares vaguement en état.
L’homme avait fait raccrocher au mur un tableau dépeignant une vision d’artiste de l’Eternelle Etro, endommagée lors de l’attaque de la Citadelle. L’endroit était assez cosy pour une cité majoritairement meurtrie — ouvrages replacés dans bibliothèques faites sur-mesure, et tapis bien épais au sol faisant oublier les claquement des bottes contre la pierre que l’on entendait partout ailleurs.
« — Comme vous avez pu le constater, le projet avance grandement ! — Après s’être incliné légèrement, l’Archiviste affichait un air satisfait. Vous n’aviez pas à vous presser à votre retour, huhu. Nous aurions pu nous voir demain matin.
- Autant régler ça au plus vite, répondit Agon après s’être incliné en retour. La technique du pansement arraché avait ses avantages, avait-il pensé. J’ai vu la présentation de vos comptes. Vous avez eu le retour du messager n’est-ce pas ?
- Oui, tout à fait. Je me suis peut-être laissé emporter par un impératif d’élégance et de finesse..
- Ce n’est pas un mal en soi de mon… humble avis, Archiviste. Et puis il faut de l’élégance et de la finesse pour cette cérémonie. Simplement, la situation et les désirs manifestés par le Haut-Prêtre forcent, pour moi, à certains sacrifices. Le tir a pu être rectifié ? — autant ne pas se mettre l’Archiviste à dos en critiquant ouvertement ses choix.
- Eh bien ce qui a été commandé est commandé, mais je verrai avec mes aides ce que nous pouvons faire.
- D’accord, oui. Bien, alors, l’approvisionnement, bien… pour la communication ? Vous avez un retour des messagers envoyés ?
- Certains sont encore aux confis du Royaume ! Vous savez comme les voyages sont longs, le monde dont vous venez n’est pas affranchi du voyage traditionnel par cheval ou calèche. »
Un homme renseigné sous ses airs de précieuse. Il savait que le prêtre Wiley venait du Palais des Rêves. Le jeune homme prit plus avant le temps de détailler Heltzer.
Heltzer. Son crâne aux cheveux noirs et clairsemés, son petit sourire benêt mais son regard parfois brillant d’opportunisme. Il se frotta les mains un petit instant avant de faire craquer ses doigts. « Oui. Quel homme conscient de ses confrères vous faites ! » plaisanta Agon sans vraiment rire. Il préférait de loin que l’on ne s’intéresse pas trop à son historique. « Quoiqu’il en soit, nous disions ?
- Les messagers.
- Ah, oui. Des fonds vous sont bien parvenus d’après les comptes que j’ai pu observer ?
- Ca, et puis la campagne a porté des fruits inimaginables !
- … pardon ? Comment ça ? »
La campagne ? Des fruits inimaginables ? Quoi, le Consulat avait décidé de rebâtir gratuitement toute la ville ? — tiens, c’eut peut-être été une riche idée que de les contacter pour les chantiers ceux-là. Ils devaient bien avoir un consul de l’architecture ou quelque chose s’en approchant. Enfin ! Il se perdait ! — Il ne savait trop comment recevoir l’information, en toute honnêteté. « Quels fruits inimaginables ? - il risqua la question.
- Eh bien certains templiers, paladins et prêtres ont non seulement participé à l’appel aux dons, mais en plus par des moyens originaux. Je vous laisserai découvrir tout cela en temps voulu — un large sourire pleinement auto-satisfait se peint sur les lèvres de l’homme. Je ne suis pas peu fier d’avoir été l’homme à l’origine de cette initiative. »
Bah tiens.
« — Sûrement — Agon esquissa un sourire très doucement en coin. Il n’allait pas disputer à l’Archiviste ce mouvement, bien qu’il commença à l’agacer doucement. La faute à la fatigue accumulée durant son voyage, peut-être. Le lieu où se tiendra la cérémonie est-il prêt ? Les atours du Primarque le sont-ils aussi ?
- Il faudra quelques jours de travaux encore mais cet endroit sera d’une pure beauté pour la cérémonie ! Il faudra peut-être cacher quelques petites choses ici et là mais l’endroit sera un joyau ! J’ai fait venir une artiste de l’Est du Royaume afin qu’elle travaille avec ses assistants sur une fresque représentant la Citadelle baignée dans la Lumière et la Grâce d’Etro. Tout sera par-fait. Et les musiciens ! Parmi les meilleurs orchestres du Royaume de notre bon Roi, et venant jouer pour nous sans frais.
- Touchés par les circonstances j’im -
- A n’en pas douter ! — coupant net la parole du prêtre, l’Archiviste se frotta de nouveau les mains — et pour ces effigies à l’image de Triton que je vous avais laissées..?
- Distribuées pour la plupart. Tout est dans mon propre inventaire.
- Suis-je bête ! — L’homme tapota un petit paquet de feuilles sur son bureau. Enfin, il vous fallait autre chose ?
- Non, je vous fais confiance. »
Il n’avait même pas lu ce putain d’inventaire qu’il avait mit des heures à faire. Reste calme Agon ! Tu pouvais te laisser un peu aller à l’impulsivité, mais ça c’était avant de porter une soutane ! Le prêtre s’inclina, afin de saluer son interlocuteur. Celui qui il y a quelques temps était encore maladroit en l’exercice paraissait de plus en plus investi d’une douce et cérémonieuse gestuelle lorsqu’il s’appliquait aux salutations d’usage. Mais alors que son supérieur le saluait de même, il réalisait qu’il ne s’était pas attardé sur un dernier point. Le plus important, peut-être, pour un oeil extérieur tout extérieur à la Foi. « Ah, j’oubliais. Vos comptes mentionnent bien qu’une partie des dons est allouée à la reconstruction de la Citadelle, mais vous y avez mit ce qu’il faut de main d’oeuvre ? »
Le petit rictus nerveux, même court, de l’Archiviste, ne trompait que peu le regard du jeune homme. Le bâtiment qui accueillerait la cérémonie n’avait pu être mit en si bon état si vite que parce que le nombre d’hommes y étant affecté était bien élevé, et peut-être au détriment des habitations et autres lieux de vie. « Je tâcherai de passer en ville aider nos fidèles dans les prochains jours. J’espère que nous pourrons travailler à reconstruire rapidement la maison de ces gens et panser leurs coeurs. » Avec le sourire le plus (faussement) innocent et bienfaisant du monde, il adressa un regard à l’Archiviste. Quelques jours de trop à la campagne l’avaient rendu plus incisif. Quoique le ton ne trahisse que peu l’acidité sa pensée, il percevait bien avoir un peu déstabilisé son interlocuteur. Maintenant que c’était fait, autant pousser… « Je transmettrai mes observations au Haut-Prêtre dans les jours à venir. Afin de pouvoir constater physiquement de l’allocation des ressources et saluer ceux des nôtres qui mettent la main à la pâte. Etro vous garde, Archiviste.
- Etro vous garde, Wiley. »
Heltzer aimait sa déesse, mais il n’était peut-être pas assez diligent. Merde, c’était lui qui pensait ça ?
De nouvelles salutations, deux hommes souriants se quittant dans la Grâce et la Foi de leur Sainte Patronne, fallait-il plus ?!
Le prêtre était au moins convaincu que l’Archiviste ferait ce qu’il fallait quand, quelques secondes après son départ, il l’entendit héler le nom d’un Aspirant afin qu’il transmette pour lui quelques ordres.