Dire qu'elle n'avait pas éprouvé d’appréhension en quittant le Château Disney aurait probablement été un mensonge. Cependant, c'était aussi le cas pour la peur. Elle n'avait pas eu peur, à proprement parler. Elle avait cherché un synonyme pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle trouve une autre occupation durant le voyage. L'aller jusqu'au Domaine Enchanté n'était pas des plus courts, et elle avait eu de la chance de ne pas tomber sur une navette bondée comme cela avait parfois été le cas. Le contact proche de la dizaine de personnes sur les bancs de la navette, et bien, elle ne savait pas qu'en penser. Ses écouteurs sur les oreilles, elle avait fermé les yeux quelques instants. En effet, il y avait quelque chose qui n'allait pas dans le contact qu'elle avait avait de parfaits inconnus qu'elle ne reverrait peut-être pas. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas été en contact avec des individus de ce genre, probablement.
En y réfléchissant, cette impression devenait une certitude, et elle put ainsi la ranger au fond de son esprit en toute rationalité. Cela faisait en réalité des années qu'elle n'avait pas pris de navette en pleine journée, et cela faisait également des années qu'elle ne s'était pas rendue dans un monde qu'elle pouvait appeler « densément peuplé ».
Ce fut en débarquant qu'elle fut surprise. Elle cherchait des points communs entre ce qu'elle voyait et ce qu'elle connaissait, mais n'en trouva que peu. Il y avait quelque chose d'inquiétant dans ce monde, dans les hautes tours de cet énorme palais qui se perdaient dans la brume d'une matinée qui avait traîné en longueur. Une longueur morose, car tout autour d'elle n'était que gris. Le ciel, les murs, l'armure des soldats. C'était une couleur dominante bien sûr, et quelques notes venaient l'égayer ; ainsi venaient des dames en longues robes colorées, des oiseaux dans le ciel, des arbres d'un vert de printemps, des fleurs. Et partout, la rumeur d'une dizaine de conversations, chacune probablement d'un sujet différent.
Mais ce monde, aussi le nota-t-elle, se relevait encore de ce qui l'avait frappé quelque mois plus tôt, aussi chercha-t-elle immédiatement des preuves de ce que les informations de l’Éclaireur ainsi que des échos de ses propres soldats lui avaient illustré avec pléthore d'adjectifs. Affreux, désolant, subit, triste. Des mots descriptifs qu'elle approuvait en silence en marchant de la station Shin-Ra au cœur de la forteresse. Il y avait des mois que personne n'avait entendu de bonne nouvelle provenant du Domaine Enchanté, aussi découvrait-elle ce monde sans surprise. Il n'y avait dans l'air aucune nette différence avec les autres mondes qu'elle avait déjà visités.
Cissneï se trouvait au milieu de badauds, entre ceux qui sortaient, comme elle, et ceux qui entraient dans la station. Sa tenue était sobre, elle flottait quelque-peu dans sa chemise blanche, sous son long manteau noir qui la protégeait de la bruine. Cela l'avait surprise, mais elle peinait à regagner les quelques kilos qu'elle avait perdus. Elle ne savait si c'était sa condition physique luttant pour revenir à une condition honorable, mais ce monde avait un climat qu'elle pouvait sans honte qualifier de merdique.
Elle avait besoin de tous ses sens, car il était évident qu'elle n'était plus dans son monde et n'avait aucune raison de se sentir en sécurité. Une alliance existait entre le Sanctum et la Lumière, bien entendu, mais elle n'était jamais à l'abri de rien. N'avait jamais été à l'abri de rien. Aussi abandonna-t-elle sa musique avant de quitter complètement la gare, il était inutile de paraître malpolie ou intéressée. Elle ne chercha pas longtemps avant de trouver à qui parler ; n'appréciant pas être sans but, à la merci de quiconque dans un monde qu'elle visitait pour la première fois, elle avait prévu son petit itinéraire, assuré désormais par les quelques soldats auxquels elle venait de demander son chemin. Annonçant bien qui elle était, et ce pourquoi elle était ici.
Elle trouva la poste de garde le plus proche rapidement. Le soleil ne décidait pas de ce montrer, aussi, comme tous les autres bâtiments, il était résolument gris et peuplé de soldats, pour la plupart en armure. Une sorte d'agitation sous-jacente n'était pas sans lui rappeler la garde de la Lumière, même s'il était vrai que le Général Primus n'apprécierait pas vraiment la respectable pile de dossiers qui traînait sur un comptoir. Pile qui fit compatir Cissneï. Elle avait la même sur son bureau. L'endroit ressemblait fort à un centre administratif, jugea la jeune femme, plein de papiers, et de documents passant de main en main.
« Mais puisque je vous dit que l'on m'a redirigée vers vous, c'est quand même pas pour que vous me disiez d'aller voir ailleurs tout de même ! »
Une femme d'un certain âge se tenait devant le comptoir. Portant une longue robe noire comme Cissneï n'aurait jamais cru voir autre part que dans un film, ses cheveux étaient également presque entièrement cachés par un châle de même couleur. Dans ses mains, là aussi, des lettres manuscrites.
« Je suis au regret de vous dire que ce n'est pas le bon endroit. Nous gérons les affaires relatives à la citadelle et aux corps armés qui travaillent dans son enceinte, nous ne gérons pas des problèmes aussi stup- enfin je veux dire, les Paladins ne sont p- »
« Mais on m'a assurée que vous gériez aussi les Paladins, ne me mentez pas, je refuse de partir tant que je n'aurais pas renvoyé mes documents ! »
La petite dame s'adressait à un soldat, derrière le comptoir. Ne portant pas d'armure, ce dernier portait néanmoins le blason du groupe religieux. Sa voix surprit Cissneï, car à ce moment elle s'aperçut que c'était également une femme. Elle ne devait pas être très âgée. Des cheveux clairs, coupés courts, des traits durs, des yeux clairs. A cet instant, l'ex-Turk se demanda ce que ça pouvait bien changer pour elle. En réalité, avec Cassandra Pentaghast, qu'elle avait rencontré un an peut-être auparavant, cela montait le total des femmes du Sanctum qu'elle avait rencontrées a deux. Deux fois plus que des hommes, même si le regretté Angeal ne comptait pas, vu qu'elle ne l'avait jamais vu que de très loin, et n'avait jamais échangé de correspondance avec lui en tant que leader de la Lumière s'adressant au leader du Sanctum. Deux fois plus que zéro, donc. A la bonne heure.
Documents en main, la petite dame continuait sa diatribe. Non, elle avait déjà été deux fois demander à un responsable – d'où, elle ne s'en souvenait déjà plus de toute évidence, et non, elle n'avait pas envie de partir le temps que tout soit réglé. Ceci laissait un temps respectable à Cissneï pour peaufiner son petit discours, même si ce qu'elle avait à dire changerait grandement en fonction de la réaction des intéressés. Elle restait calme alors que le petit vaudeville se déroulait devant elle, pourquoi une petite dame avait des documents concernant les Paladins ? Cela resterait probablement un mystère pour Cissneï, alors que, par un miraculeux « nous ne pouvons pas vous aider aujourd'hui, passez une bonne journée madame », la concernée s'en allait au maugréant de l'irresponsabilité des grattes-papiers. Aussi, plus rapidement qu'elle ne l'eut prévu, Cissneï s'avança vers le comptoir, où le soldat fronçait déjà les sourcils.
« Bonjour, je viens en ma qualité de Général de la Lumière pour vous entretenir d'un projet qui j'espère aura à même d'aider le Sanctum. On m'a redirigée ici en m'assurant que vous seriez à même de me répondre. »
Elle fixait le soldat, qui cligna des yeux. Cissneï n'était pas sortie des mondes de la Lumière depuis quelques années, déjà, à part pour un petit voyage surprise qui lui avait fort déplu. Aussi, la retrouver en face de soi pouvait avoir quelque chose de surprenant. Elle conclut sa phrase par un sourire qu'elle espérait aimable. Elle n'avait pas envie d'être aussi abrupte, mais elle n'avait pas non plus envie que la conversation s'éternise.
« Et bien... je vous écoute, ma- Général. »
« La Lumière est alliée au Sanctum, et nous tenions avant tout à vous proposer un soutien. Nous avons pris connaissance de votre situation très tard, et de ceci je vous prie de nous en excuser. Je suis venue ici pour proposer au Sanctum un endroit de refuge. La dernière année a été très difficile, et l'attaque de la Coalition Noire ne nous a pas laissés insensibles. Nous avons un ennemi commun. »
Le soldat hocha la tête.
« Sans vous manquer de respect madame, le Sanctum se porte au mieux, et les travaux de reconstruction avancent, comme vous avez pu en juger en arrivant. »
Cissneï répondit par un sourire, puis un hochement de tête. « Je m'excuse, mes propos n'ont peut-être pas étés des plus clairs. Je ne cherche pas à vous forcer la main où à vous proposer une aide que vous ne voudriez pas, bien entendu. La Lumière propose au Sanctum un refuge, ceci n'est en rien une obligation, mais je ne veux pas que cela se fasse sans l'autorisation préalable des autorités compétentes. Nous sommes allés après-tout. »
« Oui, oui je comprends. Je ne vois pas en quoi il serait avantageux de refuser une telle offre. »
« J'ai avec moi une ébauche d'affiches que nous pourrions afficher en ville. Loin de moi l'idée de ne prévenir qu'une petite partie de la population. Nous avons de la place au Château de la Lumière, pour qui le voudrait, bien entendu. Le temps que votre situation s'arrange. »
« Ça me semble être une bonne idée. Je ferai passer le mot et vous aurez le champ libre pour votre projet. » répondit le soldat.
Cissneï la remercia d'un franc sourire. Elle ne se ferait pas arrêter pour affichage non-autorisé, c'était parfait jusqu'ici.
Alors qu'elle sortait, la pluie avait commencé à tomber ; la brume s'était écartée, mais ce n'était pas vraiment mieux pour autant.
Ven 19 Mai 2017 - 15:40En y réfléchissant, cette impression devenait une certitude, et elle put ainsi la ranger au fond de son esprit en toute rationalité. Cela faisait en réalité des années qu'elle n'avait pas pris de navette en pleine journée, et cela faisait également des années qu'elle ne s'était pas rendue dans un monde qu'elle pouvait appeler « densément peuplé ».
Ce fut en débarquant qu'elle fut surprise. Elle cherchait des points communs entre ce qu'elle voyait et ce qu'elle connaissait, mais n'en trouva que peu. Il y avait quelque chose d'inquiétant dans ce monde, dans les hautes tours de cet énorme palais qui se perdaient dans la brume d'une matinée qui avait traîné en longueur. Une longueur morose, car tout autour d'elle n'était que gris. Le ciel, les murs, l'armure des soldats. C'était une couleur dominante bien sûr, et quelques notes venaient l'égayer ; ainsi venaient des dames en longues robes colorées, des oiseaux dans le ciel, des arbres d'un vert de printemps, des fleurs. Et partout, la rumeur d'une dizaine de conversations, chacune probablement d'un sujet différent.
Mais ce monde, aussi le nota-t-elle, se relevait encore de ce qui l'avait frappé quelque mois plus tôt, aussi chercha-t-elle immédiatement des preuves de ce que les informations de l’Éclaireur ainsi que des échos de ses propres soldats lui avaient illustré avec pléthore d'adjectifs. Affreux, désolant, subit, triste. Des mots descriptifs qu'elle approuvait en silence en marchant de la station Shin-Ra au cœur de la forteresse. Il y avait des mois que personne n'avait entendu de bonne nouvelle provenant du Domaine Enchanté, aussi découvrait-elle ce monde sans surprise. Il n'y avait dans l'air aucune nette différence avec les autres mondes qu'elle avait déjà visités.
Cissneï se trouvait au milieu de badauds, entre ceux qui sortaient, comme elle, et ceux qui entraient dans la station. Sa tenue était sobre, elle flottait quelque-peu dans sa chemise blanche, sous son long manteau noir qui la protégeait de la bruine. Cela l'avait surprise, mais elle peinait à regagner les quelques kilos qu'elle avait perdus. Elle ne savait si c'était sa condition physique luttant pour revenir à une condition honorable, mais ce monde avait un climat qu'elle pouvait sans honte qualifier de merdique.
Elle avait besoin de tous ses sens, car il était évident qu'elle n'était plus dans son monde et n'avait aucune raison de se sentir en sécurité. Une alliance existait entre le Sanctum et la Lumière, bien entendu, mais elle n'était jamais à l'abri de rien. N'avait jamais été à l'abri de rien. Aussi abandonna-t-elle sa musique avant de quitter complètement la gare, il était inutile de paraître malpolie ou intéressée. Elle ne chercha pas longtemps avant de trouver à qui parler ; n'appréciant pas être sans but, à la merci de quiconque dans un monde qu'elle visitait pour la première fois, elle avait prévu son petit itinéraire, assuré désormais par les quelques soldats auxquels elle venait de demander son chemin. Annonçant bien qui elle était, et ce pourquoi elle était ici.
Elle trouva la poste de garde le plus proche rapidement. Le soleil ne décidait pas de ce montrer, aussi, comme tous les autres bâtiments, il était résolument gris et peuplé de soldats, pour la plupart en armure. Une sorte d'agitation sous-jacente n'était pas sans lui rappeler la garde de la Lumière, même s'il était vrai que le Général Primus n'apprécierait pas vraiment la respectable pile de dossiers qui traînait sur un comptoir. Pile qui fit compatir Cissneï. Elle avait la même sur son bureau. L'endroit ressemblait fort à un centre administratif, jugea la jeune femme, plein de papiers, et de documents passant de main en main.
« Mais puisque je vous dit que l'on m'a redirigée vers vous, c'est quand même pas pour que vous me disiez d'aller voir ailleurs tout de même ! »
Une femme d'un certain âge se tenait devant le comptoir. Portant une longue robe noire comme Cissneï n'aurait jamais cru voir autre part que dans un film, ses cheveux étaient également presque entièrement cachés par un châle de même couleur. Dans ses mains, là aussi, des lettres manuscrites.
« Je suis au regret de vous dire que ce n'est pas le bon endroit. Nous gérons les affaires relatives à la citadelle et aux corps armés qui travaillent dans son enceinte, nous ne gérons pas des problèmes aussi stup- enfin je veux dire, les Paladins ne sont p- »
« Mais on m'a assurée que vous gériez aussi les Paladins, ne me mentez pas, je refuse de partir tant que je n'aurais pas renvoyé mes documents ! »
La petite dame s'adressait à un soldat, derrière le comptoir. Ne portant pas d'armure, ce dernier portait néanmoins le blason du groupe religieux. Sa voix surprit Cissneï, car à ce moment elle s'aperçut que c'était également une femme. Elle ne devait pas être très âgée. Des cheveux clairs, coupés courts, des traits durs, des yeux clairs. A cet instant, l'ex-Turk se demanda ce que ça pouvait bien changer pour elle. En réalité, avec Cassandra Pentaghast, qu'elle avait rencontré un an peut-être auparavant, cela montait le total des femmes du Sanctum qu'elle avait rencontrées a deux. Deux fois plus que des hommes, même si le regretté Angeal ne comptait pas, vu qu'elle ne l'avait jamais vu que de très loin, et n'avait jamais échangé de correspondance avec lui en tant que leader de la Lumière s'adressant au leader du Sanctum. Deux fois plus que zéro, donc. A la bonne heure.
Documents en main, la petite dame continuait sa diatribe. Non, elle avait déjà été deux fois demander à un responsable – d'où, elle ne s'en souvenait déjà plus de toute évidence, et non, elle n'avait pas envie de partir le temps que tout soit réglé. Ceci laissait un temps respectable à Cissneï pour peaufiner son petit discours, même si ce qu'elle avait à dire changerait grandement en fonction de la réaction des intéressés. Elle restait calme alors que le petit vaudeville se déroulait devant elle, pourquoi une petite dame avait des documents concernant les Paladins ? Cela resterait probablement un mystère pour Cissneï, alors que, par un miraculeux « nous ne pouvons pas vous aider aujourd'hui, passez une bonne journée madame », la concernée s'en allait au maugréant de l'irresponsabilité des grattes-papiers. Aussi, plus rapidement qu'elle ne l'eut prévu, Cissneï s'avança vers le comptoir, où le soldat fronçait déjà les sourcils.
« Bonjour, je viens en ma qualité de Général de la Lumière pour vous entretenir d'un projet qui j'espère aura à même d'aider le Sanctum. On m'a redirigée ici en m'assurant que vous seriez à même de me répondre. »
Elle fixait le soldat, qui cligna des yeux. Cissneï n'était pas sortie des mondes de la Lumière depuis quelques années, déjà, à part pour un petit voyage surprise qui lui avait fort déplu. Aussi, la retrouver en face de soi pouvait avoir quelque chose de surprenant. Elle conclut sa phrase par un sourire qu'elle espérait aimable. Elle n'avait pas envie d'être aussi abrupte, mais elle n'avait pas non plus envie que la conversation s'éternise.
« Et bien... je vous écoute, ma- Général. »
« La Lumière est alliée au Sanctum, et nous tenions avant tout à vous proposer un soutien. Nous avons pris connaissance de votre situation très tard, et de ceci je vous prie de nous en excuser. Je suis venue ici pour proposer au Sanctum un endroit de refuge. La dernière année a été très difficile, et l'attaque de la Coalition Noire ne nous a pas laissés insensibles. Nous avons un ennemi commun. »
Le soldat hocha la tête.
« Sans vous manquer de respect madame, le Sanctum se porte au mieux, et les travaux de reconstruction avancent, comme vous avez pu en juger en arrivant. »
Cissneï répondit par un sourire, puis un hochement de tête. « Je m'excuse, mes propos n'ont peut-être pas étés des plus clairs. Je ne cherche pas à vous forcer la main où à vous proposer une aide que vous ne voudriez pas, bien entendu. La Lumière propose au Sanctum un refuge, ceci n'est en rien une obligation, mais je ne veux pas que cela se fasse sans l'autorisation préalable des autorités compétentes. Nous sommes allés après-tout. »
« Oui, oui je comprends. Je ne vois pas en quoi il serait avantageux de refuser une telle offre. »
« J'ai avec moi une ébauche d'affiches que nous pourrions afficher en ville. Loin de moi l'idée de ne prévenir qu'une petite partie de la population. Nous avons de la place au Château de la Lumière, pour qui le voudrait, bien entendu. Le temps que votre situation s'arrange. »
« Ça me semble être une bonne idée. Je ferai passer le mot et vous aurez le champ libre pour votre projet. » répondit le soldat.
Cissneï la remercia d'un franc sourire. Elle ne se ferait pas arrêter pour affichage non-autorisé, c'était parfait jusqu'ici.
Alors qu'elle sortait, la pluie avait commencé à tomber ; la brume s'était écartée, mais ce n'était pas vraiment mieux pour autant.